mercredi 18 novembre 2015

La mort

Tout doit finir un jour... C'est la pensée maîtresse de ce cantique qui nous montre comment ne pas se laisser illusionner par les plaisirs de ce monde qui trop souvent nous éloignent de Dieu et sont pour nous une occasion de chute. Il est certain en effet que nous devrons mourir, peut-être même prochainement et soudainement, et qu'alors, tandis que notre corps objet de tant de soins tombera en pourriture, que tous nos biens gardés jalousement passeront à d'autres qui peut-être les dilapideront ou les détruiront, que notre souvenir sera bien vite oublié, même parmi notre famille et nos amis, notre âme sera jugée; et de quoi lui serviront alors toutes ces attaches terrestres, sinon qu'à aggraver son cas? Tenons-nous donc toujours prêts à ce dernier passage pour éviter une mort éternelle.

Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :

 


Ce cantique peut également être écouté intégralement ici.


Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :

 


 

Paroles du cantique avec indication des liaisons :

 

Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante.

REFRAIN :
À la mort, à la mort,
Pécheur, tout finira ;
Le Seigneur, à la mort,
Te jugera.

1
Il faut mourir, il faut mourir,
De ce monde il vous faut sortir ;
Venez, pécheurs, près du cercueil,
Venez confondre votre orgueil.

2
Comme une fleur qui se flétrit,
Ainsi l'homme bientôt rit ;
L'affreuse mort vient de ses jours
En un moment trancher le cours.

3
Vous que séduit la vanité,
Que deviendra votre beauté ?
Vos traits sans forme et sans couleur
Vous rendront un objet d'horreur.

4
Vous qui suivez tous vos désirs,
Qui vous plongez dans les plaisirs,
Pour vous quel affreux changement
La mort va faire en ce moment !

5
Plus de trésors, plus de grandeurs,
Plus de jeux, de ris, de douceurs :
Ces biens dont vous êtes jaloux
Vont tout à coup périr pour vous.

6
Adieu, famille, adieu, parents,
Adieu, chers amis, chers enfants ;
Votre cœur se désolera,
Mais tout enfin vous quittera.

7
S'il vous fallait subir l'arrêt,
Qui de vous, chrétiens, serait prêt ?
Combien dont le funeste sort
Serait une éternelle mort !


Téléchargement des paroles :