Sous ce titre plus générique sont évoquées différentes pensées connexes. On parle
d'abord du bonheur de l'âme qui aime Jésus constamment et soupire après le ciel,
puis sont rappelés la faiblesse de l'homme et les dangers du monde qui sans cesse
le menacent; on réclame alors la grâce de mourir plutôt que de tomber dans l'abîme
du vice, et on finit par implorer le secours de Marie afin qu'elle nous préserve
de tout péril durant l'exil de cette vie.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique avec indication des liaisons :
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note
suivante.
1
Heureux, Jésus, qui sut t'aimer
D'un amour constant et solide ;
Et quel autre bien peut charmer
Une âme de vrais biens avide ?
Quand viendra ce temps souhaité,
Le terme de ce long voyage,
Où l'amour dans l'éternité
N'aura plus à craindre de l'âge ?
2
Ici-bas de l'amour divin
Même quand on goûte les charmes,
Les faiblesses du cœur humain
Offrent sans cesse des alarmes.
De ce monde tel est le cours
Qu'on craint sans cesse le naufrage,
Qui ferait périr pour toujours
L'innocence du premier âge.
3
Monde, par la foi combattu,
Tu voudrais en vain me séduire ;
Les saints attraits de la vertu
À nos yeux viennent de reluire.
Tu n'enseignes que vanité,
Tu ne donnes que l'esclavage :
Nous détestons la volupté
D'un monde funeste à notre âge.
4
Seigneur, si jamais les penchants
De notre inconstante nature
Allaient vous ravir notre encens
Et l'offrir à la créature ;
Hélas ! si nous devions périr,
Du vice éprouvant le ravage,
Retranchez pour nous l'avenir,
En coupant le fil de notre âge.
5
Vierge, patronne des enfants,
Notre amour et notre espérance,
Au milieu des maux renaissants
Nous implorons votre puissance.
Préservez-nous de tout péril,
Loin de nous écartez l'orage ;
De vos enfants, dans cet exil,
Montrez-vous la mère à tout âge.
Heureux, Jésus, qui sut t'aimer
D'un amour constant et solide ;
Et quel autre bien peut charmer
Une âme de vrais biens avide ?
Quand viendra ce temps souhaité,
Le terme de ce long voyage,
Où l'amour dans l'éternité
N'aura plus à craindre de l'âge ?
2
Ici-bas de l'amour divin
Même quand on goûte les charmes,
Les faiblesses du cœur humain
Offrent sans cesse des alarmes.
De ce monde tel est le cours
Qu'on craint sans cesse le naufrage,
Qui ferait périr pour toujours
L'innocence du premier âge.
3
Monde, par la foi combattu,
Tu voudrais en vain me séduire ;
Les saints attraits de la vertu
À nos yeux viennent de reluire.
Tu n'enseignes que vanité,
Tu ne donnes que l'esclavage :
Nous détestons la volupté
D'un monde funeste à notre âge.
4
Seigneur, si jamais les penchants
De notre inconstante nature
Allaient vous ravir notre encens
Et l'offrir à la créature ;
Hélas ! si nous devions périr,
Du vice éprouvant le ravage,
Retranchez pour nous l'avenir,
En coupant le fil de notre âge.
5
Vierge, patronne des enfants,
Notre amour et notre espérance,
Au milieu des maux renaissants
Nous implorons votre puissance.
Préservez-nous de tout péril,
Loin de nous écartez l'orage ;
De vos enfants, dans cet exil,
Montrez-vous la mère à tout âge.
Téléchargement des paroles :
- avec indication des liaisons.
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
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