Ce cantique pourrait également s'intituler: Amour de Dieu par le détachement des créatures. Rien de plus profitable en effet que la considération du néant des biens d'ici-bas pour en détourner notre esprit et nous porter à ne diriger nos affections qu'à Dieu seul; et inversement, rien de plus fort et de plus doux que l'amour divin pour amener ceux qui en sont embrasés à mépriser tout ce qui passe. Ce chant nous invite donc à ne plus partager notre cœur mais à le livrer entièrement et pour toujours à celui de qui nous tenons tout bien.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Note: Sur cette vidéo, l'interprète a par inadvertance déplacé la liaison du quatrième vers depuis la première syllabe vers la 6ème.
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique avec indication des liaisons :
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la
note suivante.
1
Dieu tout charmant, ô Père tendre,
Je ne veux plus aimer que vous ;
À vos attraits je viens me rendre,
Il n'est point de bonheur si doux.
2
Dans ces bas lieux rien n'est durable,
Et tout y doit finir son cours ;
Mais vous êtes toujours aimable,
Et je vous dois aimer toujours.
3
Pour m'enchaîner, perfide monde,
Tous tes efforts sont superflus ;
C'est sur mon Dieu que je me fonde,
D'autres biens ne me touchent plus.
4
Sur quoi fonder mon espérance ?
Tout est sujet au changement ;
Tout l'univers n'est qu'inconstance,
Tout y passe dans un moment.
5
Si tout finit dans la nature,
Attachons-nous à son Auteur ;
Peut-on aimer la créature
De préférence au Créateur ?
6
À sa bonté c'est faire outrage
Que de vouloir se partager ;
C'est donc à lui que je m'engage
Aujourd'hui pour ne plus changer.
7
Dieu de mon cœur, ô Roi céleste,
Vous me voyez à vos genoux :
Je le promets, je le proteste,
Jamais je n'aimerai que vous.
Dieu tout charmant, ô Père tendre,
Je ne veux plus aimer que vous ;
À vos attraits je viens me rendre,
Il n'est point de bonheur si doux.
2
Dans ces bas lieux rien n'est durable,
Et tout y doit finir son cours ;
Mais vous êtes toujours aimable,
Et je vous dois aimer toujours.
3
Pour m'enchaîner, perfide monde,
Tous tes efforts sont superflus ;
C'est sur mon Dieu que je me fonde,
D'autres biens ne me touchent plus.
4
Sur quoi fonder mon espérance ?
Tout est sujet au changement ;
Tout l'univers n'est qu'inconstance,
Tout y passe dans un moment.
5
Si tout finit dans la nature,
Attachons-nous à son Auteur ;
Peut-on aimer la créature
De préférence au Créateur ?
6
À sa bonté c'est faire outrage
Que de vouloir se partager ;
C'est donc à lui que je m'engage
Aujourd'hui pour ne plus changer.
7
Dieu de mon cœur, ô Roi céleste,
Vous me voyez à vos genoux :
Je le promets, je le proteste,
Jamais je n'aimerai que vous.
Téléchargement des paroles :
- avec
indication des liaisons.
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~