Jour de triomphe et de gloire sans pareil au paradis: la Mère de Dieu, morte de pur amour, s'élève aux cieux escortée d'une légion d'anges qui l'acclament et, arrivant jusqu'au trône de la divinité, reçoit de la main même de son Fils la suprême couronne qui la fait Reine des anges et des hommes. Revêtue de cette insigne dignité, elle veille de là-haut avec une attention toute maternelle aux besoins des pauvres humains, et tout spécialement de ceux qui réclament son secours et sa protection. Demandons donc à cette auguste médiatrice toutes les grâces dont nous avons besoin, en particulier celle de vaincre tous les ennemis de notre foi; et persévérant jusqu'à la mort dans cette voie, nous irons enfin la rejoindre dans les demeures éternelles, louant et bénissant sans fin celle de qui nous tiendrons notre salut.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique avec indication des liaisons :
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la
note suivante.
1
Ouvrez-vous, portes éternelles,
Ouvrez-vous, sublime séjour !
Et vous, phalanges immortelles
Qui du Très-Haut formez la cour,
Triomphez : votre auguste Reine
Va prendre son vol vers les cieux ;
L'amour a su briser la chaîne
Qui la captivait en ces lieux.
2
Voyez-vous comme elle s'élance
Du fond de nos tristes déserts !
Accourez, rompez le silence :
Faites entendre vos concerts ;
Qu'à votre divine harmonie
S'unisse la voix des mortels,
Et qu'à la gloire de Marie
L'encens brûle sur les autels.
3
Une auréole éblouissante
Orne son front majestueux ;
Elle s'élève triomphante,
Du soleil éclipsant les feux.
Devant sa grandeur tout s'incline ;
Elle monte au plus haut du ciel,
Et sur un trône que domine
Le trône seul de l'Éternel.
4
Là, cette aimable Souveraine
Sourit aux malheureux humains ;
De bonté pour eux toujours pleine,
Et toujours leur tendant les mains,
Elle offre au pauvre ses richesses,
Au faible son puissant crédit ;
Tous sont comblés de ses largesses,
Et nul ne l'invoqua sans fruit.
5
Daignez donc, du sein de la gloire,
Grande Reine, veiller sur moi :
Daignez me donner la victoire
Sur les ennemis de ma foi.
Soyez propice à ma prière ;
Un jour, pour chanter vos bienfaits,
Je vous suivrai, ma tendre Mère,
Dans la demeure de la paix.
Ouvrez-vous, portes éternelles,
Ouvrez-vous, sublime séjour !
Et vous, phalanges immortelles
Qui du Très-Haut formez la cour,
Triomphez : votre auguste Reine
Va prendre son vol vers les cieux ;
L'amour a su briser la chaîne
Qui la captivait en ces lieux.
2
Voyez-vous comme elle s'élance
Du fond de nos tristes déserts !
Accourez, rompez le silence :
Faites entendre vos concerts ;
Qu'à votre divine harmonie
S'unisse la voix des mortels,
Et qu'à la gloire de Marie
L'encens brûle sur les autels.
3
Une auréole éblouissante
Orne son front majestueux ;
Elle s'élève triomphante,
Du soleil éclipsant les feux.
Devant sa grandeur tout s'incline ;
Elle monte au plus haut du ciel,
Et sur un trône que domine
Le trône seul de l'Éternel.
4
Là, cette aimable Souveraine
Sourit aux malheureux humains ;
De bonté pour eux toujours pleine,
Et toujours leur tendant les mains,
Elle offre au pauvre ses richesses,
Au faible son puissant crédit ;
Tous sont comblés de ses largesses,
Et nul ne l'invoqua sans fruit.
5
Daignez donc, du sein de la gloire,
Grande Reine, veiller sur moi :
Daignez me donner la victoire
Sur les ennemis de ma foi.
Soyez propice à ma prière ;
Un jour, pour chanter vos bienfaits,
Je vous suivrai, ma tendre Mère,
Dans la demeure de la paix.
Téléchargement des paroles :
- avec
indication des liaisons.
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
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