Il s'agit dans ce cantique montfortain d'un dialogue entre Dieu et le pécheur. Du
côté de Dieu, c'est un appel pressant à revenir à lui au plus tôt en écoutant sa
voix qui parle au fond de nous par les remords de conscience, la crainte de ses
vengeances ou les attraits de son amour, à cesser de se prévaloir témérairement de
sa bonté pour l'offenser, enfin à ne pas rejeter les lumières présentes car la
mort viendra bientôt et alors il ne sera plus temps. A tout cela le pécheur,
confus d'avoir résisté si longtemps aux appels de la grâce, et constatant qu'il
n'a pu trouver la paix en vivant loin de Dieu, répond par un retour prompt et
sincère, et, avec une profonde douleur de sa conduite passée, supplie humblement
la bonté divine de lui pardonner ses péchés, protestant que lui seul est la cause
de son repentir et de ses larmes.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique :
Il n'y a pas de liaisons dans la mélodie.
1
Dieu :
Reviens, pécheur, à ton Dieu qui t'appelle,
Viens au plus tôt te ranger sous sa loi ;
Tu n'as été déjà que trop rebelle :
Reviens à lui, puisqu'il revient à toi.
2
Le pécheur :
Voici, Seigneur, cette brebis errante
Que vous daignez chercher depuis longtemps ;
Touché, confus d'une si longue attente,
Sans plus tarder, je reviens, je me rends.
3
Dieu :
Pour t'attirer ma voix se fait entendre,
Sans me lasser partout je te poursuis :
D'un Dieu pour toi, du Père le plus tendre,
J'ai les bontés, ingrat, et tu me fuis !
4
Le pécheur :
Errant, perdu, je cherchais un asile,
Je m'efforçais de vivre sans effroi ;
Mais, ô mon Dieu, pouvais-je être tranquille
Si loin de vous, et vous si loin de moi ?
5
Dieu :
Attraits, frayeurs, remords, secret langage,
Qu'ai-je oublié dans mon amour constant ?
Ai-je pour toi du faire davantage ?
Ai-je pour toi du même en faire autant ?
6
Le pécheur :
Je me repens de ma faute passée,
Contre le ciel, contre vous j'ai péché ;
Mais oubliez ma conduite insensée,
Et ne voyez en moi qu'un cœur touché.
7
Dieu :
Si je suis bon, faut-il que tu m'offenses ?
Ton méchant coeur s'en prévaut chaque jour ;
Plus de rigueur vaincrait tes résistances :
Tu m'aimerais si j'avais moins d'amour.
8
Le pécheur :
Que je redoute un juge, un Dieu sévère !
J'ai prodigué des biens qui sont sans prix ;
Comment oser vous appeler mon Père,
Comment oser me dire votre fils ?
9
Dieu :
Marche au grand jour que t'offre ma lumière,
À sa faveur tu peux faire le bien ;
La nuit bientôt finira ta carrière,
Funeste nuit où l'on ne peut plus rien !
10
Le pécheur :
Votre bonté surpasse ma malice ;
Pardonnez-moi ce long égarement :
Je le déteste, il fait tout mon supplice,
Et pour vous seul j'en pleure amèrement.
Dieu :
Reviens, pécheur, à ton Dieu qui t'appelle,
Viens au plus tôt te ranger sous sa loi ;
Tu n'as été déjà que trop rebelle :
Reviens à lui, puisqu'il revient à toi.
2
Le pécheur :
Voici, Seigneur, cette brebis errante
Que vous daignez chercher depuis longtemps ;
Touché, confus d'une si longue attente,
Sans plus tarder, je reviens, je me rends.
3
Dieu :
Pour t'attirer ma voix se fait entendre,
Sans me lasser partout je te poursuis :
D'un Dieu pour toi, du Père le plus tendre,
J'ai les bontés, ingrat, et tu me fuis !
4
Le pécheur :
Errant, perdu, je cherchais un asile,
Je m'efforçais de vivre sans effroi ;
Mais, ô mon Dieu, pouvais-je être tranquille
Si loin de vous, et vous si loin de moi ?
5
Dieu :
Attraits, frayeurs, remords, secret langage,
Qu'ai-je oublié dans mon amour constant ?
Ai-je pour toi du faire davantage ?
Ai-je pour toi du même en faire autant ?
6
Le pécheur :
Je me repens de ma faute passée,
Contre le ciel, contre vous j'ai péché ;
Mais oubliez ma conduite insensée,
Et ne voyez en moi qu'un cœur touché.
7
Dieu :
Si je suis bon, faut-il que tu m'offenses ?
Ton méchant coeur s'en prévaut chaque jour ;
Plus de rigueur vaincrait tes résistances :
Tu m'aimerais si j'avais moins d'amour.
8
Le pécheur :
Que je redoute un juge, un Dieu sévère !
J'ai prodigué des biens qui sont sans prix ;
Comment oser vous appeler mon Père,
Comment oser me dire votre fils ?
9
Dieu :
Marche au grand jour que t'offre ma lumière,
À sa faveur tu peux faire le bien ;
La nuit bientôt finira ta carrière,
Funeste nuit où l'on ne peut plus rien !
10
Le pécheur :
Votre bonté surpasse ma malice ;
Pardonnez-moi ce long égarement :
Je le déteste, il fait tout mon supplice,
Et pour vous seul j'en pleure amèrement.
Téléchargement des paroles
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
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