Malgré tous nos égarements, notre Dieu plein de bonté ne nous abandonne jamais: il nous invite continuellement à revenir vers lui, étant toujours attentif au moindre signe de notre repentir. S'il menace les pécheurs des supplices éternels, ce n'est qu'afin de les réveiller de leur torpeur en les excitant par cette pensée à la pénitence. Aussi c'est par le sacrement de la confession qu'ils obtiennent leur pardon, l'Église leur appliquant la vertu du Sang très-précieux de Jésus-Christ par lequel ils sont lavés de leurs iniquités. En conclusion, prenons garde de ne pas rester enchaînés dans nos mauvaises habitudes ou de nous laisser prendre par les plaisirs séducteurs de ce monde qui le plus souvent cachent derrière eux un poison mortel; mais changeant de vie, fuyons le péché, et alors nous éprouverons la miséricorde infinie de Dieu qui nous comblera de ses bénédictions en cette vie et en l'autre.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique avec indication des liaisons :
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la
note suivante.
1
Le Dieu puissant, dont nos forfaits
Méritent la vengeance,
Vient offrir aujourd'hui la paix
Au pécheur qui l'offense ;
Tandis que des enfants ingrats
Lui déclarent la guerre,
Son amour arrête son bras
Et suspend son tonnerre.
2
Il dissimule nos mépris,
Et rien ne le dégoûte ;
Il ne peut oublier le prix
Que notre âme lui coûte :
Dans nos plus coupables plaisirs
Son œil nous suit sans cesse,
Et le moindre de nos soupirs
Réveille sa tendresse.
3
Pécheur, dans tes égarements,
Il te menace en père ;
Vois, dit-il, les brasiers ardents
Qu'allume ma colère :
De tant de supplices affreux
Si la rigueur t'alarme,
Songe, pour éteindre ces feux,
Qu'il ne faut qu'une larme.
4
Veux-tu désarmer son courroux,
Dans ce temps favorable ?
Baigné de pleurs, à ses genoux,
Viens t'avouer coupable :
Si c'est trop peu de tes douleurs
Pour bien laver ton crime,
Il mêle son sang à tes pleurs,
Et se fait ta victime.
5
Vois couler ce sang précieux
Que l'Église dispense,
C'est surtout en ces jours heureux
Qu'il coule en abondance.
Ingrat, admire sa bonté
Qui t'ouvre cette source ;
Contre l'Éternel irrité
C'est ta seule ressource.
6
Le Ciel est prêt à se venger,
Il faut le satisfaire ;
Brise tes fers : viens te plonger
Dans ce bain salutaire.
Ne crains point que le Tout-Puissant
T'aille réduire en poudre :
Jamais sur le sang innocent
Ne peut tomber la foudre.
7
Hélas ! en suivant tes désirs,
Tu te forges des chaînes ;
Tu ne trouves dans tes plaisirs
Que d'éternelles peines.
Le monde n'est qu'un imposteur
Qu'on suit sans le connaître ;
Il devient le tyran du cœur
Dès qu'il en est le maître.
8
S'il fait éclater à tes yeux
Une coupe brillante,
C'est un poison délicieux
Que sa main te présente :
Ses appâts sont vains et trompeurs,
Ses douceurs sont mortelles,
Et cachent sous d'aimables fleurs
Des épines cruelles.
9
Reviens : un Dieu te tend les bras,
Reviens en assurance ;
Viens éprouver, pour des ingrats,
Jusqu'où va sa clémence.
Promets-lui de fuir sans retour
L'ennemi qu'il déteste,
Rends-lui ton cœur et ton amour :
Il se charge du reste.
Le Dieu puissant, dont nos forfaits
Méritent la vengeance,
Vient offrir aujourd'hui la paix
Au pécheur qui l'offense ;
Tandis que des enfants ingrats
Lui déclarent la guerre,
Son amour arrête son bras
Et suspend son tonnerre.
2
Il dissimule nos mépris,
Et rien ne le dégoûte ;
Il ne peut oublier le prix
Que notre âme lui coûte :
Dans nos plus coupables plaisirs
Son œil nous suit sans cesse,
Et le moindre de nos soupirs
Réveille sa tendresse.
3
Pécheur, dans tes égarements,
Il te menace en père ;
Vois, dit-il, les brasiers ardents
Qu'allume ma colère :
De tant de supplices affreux
Si la rigueur t'alarme,
Songe, pour éteindre ces feux,
Qu'il ne faut qu'une larme.
4
Veux-tu désarmer son courroux,
Dans ce temps favorable ?
Baigné de pleurs, à ses genoux,
Viens t'avouer coupable :
Si c'est trop peu de tes douleurs
Pour bien laver ton crime,
Il mêle son sang à tes pleurs,
Et se fait ta victime.
5
Vois couler ce sang précieux
Que l'Église dispense,
C'est surtout en ces jours heureux
Qu'il coule en abondance.
Ingrat, admire sa bonté
Qui t'ouvre cette source ;
Contre l'Éternel irrité
C'est ta seule ressource.
6
Le Ciel est prêt à se venger,
Il faut le satisfaire ;
Brise tes fers : viens te plonger
Dans ce bain salutaire.
Ne crains point que le Tout-Puissant
T'aille réduire en poudre :
Jamais sur le sang innocent
Ne peut tomber la foudre.
7
Hélas ! en suivant tes désirs,
Tu te forges des chaînes ;
Tu ne trouves dans tes plaisirs
Que d'éternelles peines.
Le monde n'est qu'un imposteur
Qu'on suit sans le connaître ;
Il devient le tyran du cœur
Dès qu'il en est le maître.
8
S'il fait éclater à tes yeux
Une coupe brillante,
C'est un poison délicieux
Que sa main te présente :
Ses appâts sont vains et trompeurs,
Ses douceurs sont mortelles,
Et cachent sous d'aimables fleurs
Des épines cruelles.
9
Reviens : un Dieu te tend les bras,
Reviens en assurance ;
Viens éprouver, pour des ingrats,
Jusqu'où va sa clémence.
Promets-lui de fuir sans retour
L'ennemi qu'il déteste,
Rends-lui ton cœur et ton amour :
Il se charge du reste.
Téléchargement des paroles :
- avec
indication des liaisons.
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
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