Jésus formé de la propre chair de Marie nait dans la grotte de Bethléem; cette heureuse Vierge le presse tendrement sur son cœur. Ce Fils bien-aimé, son Dieu qu'elle adore, l'auteur et le maître de toutes choses, lui sera désormais soumis et obéissant. Voyons-le pleurer dans sa crèche... Ce sont nos péchés qui le font ainsi souffrir dès l'instant même de sa naissance! Touchés de repentir, allons donc à son berceau lui offrir un cœur contrit; et afin de conserver toujours une pureté sans tache et de ne jamais faiblir, réfugions-nous sous le manteau de Marie sa Mère qui nous défendra contre tous les assauts de l'enfer.
Premier couplet du cantique avec partition pour quatre voix mixtes :
Couplet musical en boucle pour accompagner les chanteurs :
Paroles du cantique avec indication des liaisons :
Un pied souligné est à maintenir durant le chant sur la note suivante;
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.
si ce pied est en caractère gras, il doit être tenu sur une troisième note,
et s’il est aussi en italique, sur une quatrième.
1
Toi qui donnas la vie
À notre doux Sauveur,
Ô divine Marie,
Jouis de ton bonheur ;
L'Être seul grand, immense,
Le Tout-Puissant,
Formé de ta substance
Est ton enfant,
Est ton enfant.
2
Il est de toute chose
Le souverain auteur,
Je le vois qui repose
Doucement sur ton cœur.
Celui qui tient le monde
Dans une main,
Vierge pure et féconde,
Est sur ton sein,
Est sur ton sein.
3
De la moindre souillure
Son œil saint est blessé ;
Indigne créature,
Je l'ai tant offensé.
Je vois sous ses paupières
Couler les pleurs ;
Mes péchés, mes misères
Font ses douleurs,
Font ses douleurs.
4
Oui, mon cœur est coupable ;
Mais, percé de regrets,
À cet enfant aimable
Il se voue à jamais.
Je sais que ses délices
Sont la pudeur ;
J'en veux, sous tes auspices,
Orner mon cœur,
Orner mon cœur.
5
L'enfer, dans sa furie,
S'agite contre moi ;
Je viens, tendre Marie,
Me cacher près de toi.
De ma vertu fragile
Sois le soutien ;
Dans cet aimable asile
Je ne crains rien,
Je ne crains rien.
6
Je vois sous ta puissance
Ton adorable fils :
Il veut, dès son enfance,
Être à tes lois soumis.
Pour m'aider à lui plaire,
À le servir,
Dis-lui, puissante Mère,
De me bénir,
De me bénir.
Toi qui donnas la vie
À notre doux Sauveur,
Ô divine Marie,
Jouis de ton bonheur ;
L'Être seul grand, immense,
Le Tout-Puissant,
Formé de ta substance
Est ton enfant,
Est ton enfant.
2
Il est de toute chose
Le souverain auteur,
Je le vois qui repose
Doucement sur ton cœur.
Celui qui tient le monde
Dans une main,
Vierge pure et féconde,
Est sur ton sein,
Est sur ton sein.
3
De la moindre souillure
Son œil saint est blessé ;
Indigne créature,
Je l'ai tant offensé.
Je vois sous ses paupières
Couler les pleurs ;
Mes péchés, mes misères
Font ses douleurs,
Font ses douleurs.
4
Oui, mon cœur est coupable ;
Mais, percé de regrets,
À cet enfant aimable
Il se voue à jamais.
Je sais que ses délices
Sont la pudeur ;
J'en veux, sous tes auspices,
Orner mon cœur,
Orner mon cœur.
5
L'enfer, dans sa furie,
S'agite contre moi ;
Je viens, tendre Marie,
Me cacher près de toi.
De ma vertu fragile
Sois le soutien ;
Dans cet aimable asile
Je ne crains rien,
Je ne crains rien.
6
Je vois sous ta puissance
Ton adorable fils :
Il veut, dès son enfance,
Être à tes lois soumis.
Pour m'aider à lui plaire,
À le servir,
Dis-lui, puissante Mère,
De me bénir,
De me bénir.
Téléchargement des paroles :
- avec
indication des liaisons.
Téléchargement de la partition originale pour quatre voix mixtes
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